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La Thyroïde dans ses aspects psychologiques

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Sylviane91hors ligne
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MessageLa Thyroïde dans ses aspects psychologiques

 (p491526)
Posté le: 27. Avr 2018, 09:34
Répondre en citant

Je vous transmets ce texte qui pour moi a de la valeur.

Evidemment, tout ne peut se régler par la psychologie et il ne faut pas non plus, se culpabiliser, si la santé ne s'améliore malgré un travail psychologique : la vie est complexe, les sources ou causes souvent multifactorielles, et nul ne peut prétendre avoir la vérité absolue, néanmoins je crois profondément que le rapport au temps et thyroïde sont effectivement intimement liés, la thyroïde régule le rythme de nos organes, et c'est aussi l'organe choisi par l'inconscient quand il a un problème de rapport au temps (cela se vérifie complètement dans mon cas personnel en tout cas : une phrase que me répétait sans arrêt ma mère était "dépêche-toi" et j'ai grandi en ayant toujours l'impression que 48h ne suffisait à faire tout ce que je voulais faire). je retrouve également dans mon arbre familial (la mère de ma mère) un ancêtre qui a considéré qu'il n'avait pas agi assez vite pour sauver la vie de son enfant (qu'elle a manqué de temps pour trouver un médicament pour l'enfant). La psychologie est un très bon outil de soin aussi...du moins quand la pathologie n'est pas trop avancée ou définitivement sans retour possible dans le cas d'une ablation par exemple (quoiqu'il est toujours intéressant de se comprendre et d'évoluer intérieurement, même à postériori).


Ceci colle également complètement avec des découvertes récentes faites à propos de Basedow : les maladies de Basedow augmentent (en nombre) dans les pays en guerre, et également étaient plus nombreuses dans les camps de concentration que pour ceux qui étaient à l'extérieur du camp : la croyance intégrée par le psychisme à ce moment là est : "si je veux survivre, ou si je veux exister, je dois aller vite. Je dois aller vite pour fuir la guerre, échapper aux bombes, où je dois aller vite pour obéir à mon gardien et ne pas me faire punir, voire tuer par mon gardien." Basedow est la conséquence d'une attaque forte faite à l'intégrité de quelqu'un (du moins qu'il considère comme telle, seule la subjectivité de l'être compte en psychologie, on ne recherche pas une "objectivité rationnelle") et de la croyance qui se forme à ce moment là : il faut que tout s'accélère si je veux survivre.

Voici ce texte :

Citation:
Vous vous sentez stressé, speedé ou au contraire fatigué, déprimé ? Et si cela venait de votre thyroïde ? Six millions de français sont touchés par des problèmes de thyroïde. Mais d’abord, qu’est-ce que la thyroïde ? Quel est son rôle dans l’organisme ? Et quels peuvent être ses dysfonctionnements ?

Description, fonctionnement et troubles
La thyroïde est une petite glande située dans le cou, en arrière de la pomme d’Adam. Elle mesure six centimètres de haut sur six centimètres de large et ne pèse pas plus de 30 grammes.
Comme toutes les glandes, la thyroïde fabrique des hormones : la thyroxine (T4) et la tri-iodothyroxine (T3), qui augmentent la quantité d’oxygène consommée par l’organisme.
La T4 est produite en grande quantité, elle est transformée à l’intérieur des cellules en rT3 (dont l’essentiel repart dans la circulation sanguine), et en T3 qui est l’hormone active.
Il y a une autre glande appelée hypophyse qui intervient pour réguler les hormones thyroïdiennes. L’hypophyse est une petite glande rattachée au cerveau et située à la base du crane. Elle fabrique une hormone régulatrice, qui agit directement sur la thyroïde : la TSH (thyréostimuline). La TSH a pour rôle de stimuler la thyroïde lorsque le taux des hormones thyroïdiennes dans le sang vient à baisser. Lorsque le taux de T3 et T4 est trop élevé, la TSH est alors mise au repos.
Des problèmes de santé apparaissent lorsque la thyroïde devient trop peu active (hypothyroïdie) ou trop active (hyperthyroïdie). Les troubles thyroïdiens touchent plus fréquemment les femmes que les hommes.

Urgence ou lenteur
Dans le cas d’hyperthyroïdie, la thyroïde est trop active, va trop vite. On peut alors se demander quel est l’intérêt de la personne à aller vite, à être speedée. On s’apercevra alors que, dans bien des cas, la personne a vécu une situation d’urgence, une situation dans laquelle il a fallu agir vite pour exister, pour s’en sortir, voire pour survivre. Dans le cas d’hypothyroïdie, au contraire, la thyroïde ralentit. On peut alors se demander quel est l’intérêt pour la personne de ralentir. On s’apercevra alors bien souvent dans ce cas que la personne a vécu une situation dans laquelle elle aurait souhaité avoir plus de temps pour agir.

Un cas d’hyperthyroïdie
Mme B a un nodule de 6 cm sur 4 cm dans la thyroïde. Depuis l’âge de 4 ans, elle est pressée d’aller à l’école et d’acquérir des connaissances. Sa mère ne l’envoie à l’école qu’à l’âge de 6 ans. Ici, les chiffres révèlent des informations sur des âges auxquels Mme B a vécu des choses qui ont programmé ses problèmes de thyroïde. Lors d’une consultation, Mme B se remémore une scène de son enfance dans laquelle elle voit ses frères et soeurs plus âgés jouer à un jeu de société. Mme B est seule dans un coin de la pièce. Ses frères et soeurs ne jouent pas avec elle, car elle est trop petite et ne peut pas comprendre le jeu de société. Mme B se sent rejetée, abandonnée et très seule. Elle imagine que si elle grandit plus vite et que si elle acquiert des connaissances, elle pourra jouer avec ses frères et soeurs et du coup, ne plus être seule et exister. Là, on trouve la cause de l’empressement de Mme B à grandir et acquérir des connaissances : c’est la seule façon pour elle d’exister. Donc, Mme B a cette programmation et croyance en elle : «je dois me presser pour exister ».

Un cas d’hypothyroïdie
Mme A a un nodule à la thyroïde. Elle dit que depuis toujours, elle n’a pas assez de temps pour tout faire, qu’il faudrait que les journées durent 48 heures. Elle dit aussi qu’elle est perfectioniste et qu’il lui faut du temps pour tout faire à la perfection, notamment dans son travail. Bref, Mme A aime prendre son temps. Elle a une hypothyroïdie. En questionnant Mme A sur son enfance par rapport à la problématique du temps, on retrouve deux évènements. Mme A se remémore une scène à l’école. Elle n’a pas fait son devoir car elle n’en a pas eu le temps et l’instituteur la dispute. A ce moment, elle se dit que si elle avait eu plus de temps, elle aurait pu faire son devoir et du coup, ne pas être disputée. Elle met alors en place la croyance «j’ai besoin de temps car sinon je vais me faire disputer». Le deuxième événement que Mme A retrouve est un moment où son père lui demande de ramasser les feuilles dans la cour de la maison. Mme A le fait mais rapidement car elle préfère aller jouer. Son père la gronde car elle n’a pas bien fait. Mme A se forge alors les croyances « je dois faire les choses à la perfection car sinon je vais me faire disputer » et « j’ai besoin de temps pour faire les choses à la perfection ». On rejoint la croyance fondée à l’évènement à l’école « j’ai besoin de temps car sinon je vais me faire réprimander», ce qui crée un stress. Cette croyance, ancrée une deuxième fois, programme Mme A par rapport au temps.

Se libérer de la notion de temps
Nous voyons bien dans les cas précédents que les deux personnes sont conditionnées par rapport au temps, soit en voulant agir vite, soit en voulant agir lentement. Ces conditionnements rejoignent souvent une croyance existencielle profonde, telle que « je dois agir vite ou lentement pour exister, vivre ou me sentir bien. » Lorsqu’une personne présente un dysfonctionnement de la thyroïde, il est donc important d’observer ses réactions face au temps. Une fois retrouvé(s) l’évènement ou les évènements qui a/ont programmé la personne par rapport à la notion de temps, il suffit de l’aider à modifier cet événement, y apporter une solution dans l’esprit afin de modifier sa croyance « je dois aller vite » ou au contraire « j’ai besoin de temps ». Si l’on arrive à modifier la croyance, à faire en sorte que le temps n’ait plus d’importance, la thyroïde pourra éventuellement reprendre un fonctionnement normal.

Elodie Mourrain
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 (p491538)
Posté le: 27. Avr 2018, 13:26
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Ce que je suis en train de vous dire est assez énorme, j'en conviens, assez énorme car prend le contrepied qu'il faut systématiquement utiliser un médicament pour soigner un début de problème thyroïde (ce qui ne plaira, ni aux labos, ni aux médecins, ça c'est sûr).

Mais que, dans certains cas, se détacher du problème de temps (en changeant son rythme de vie ou bien sa vision du temps) suffit à faire disparaître les symptômes d'hypo et d'hyper...
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 (p491542)
Posté le: 27. Avr 2018, 13:55
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très intéressant,Sylviane

enfin,c'est le rapport stress ( toujours)// temps

ce qui me fait sourire,c'est que moi,en cas de danger imminent sérieux,avec la décharge d'adrénaline qui pique partout (ex: un cinglé la nuit)je me mets contre toute attente à marcher trèèèèèèèèèèèès lentement,comme pour neutraliser l'urgence (et ça fonctionne).
donc,hypo,ou hyper??? Wink
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 (p491544)
Posté le: 27. Avr 2018, 14:20
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Tu es tétanisée par la peur peu-être Shannon ?

Ce qui compte le plus c'est la croyance avec laquelle on a grandit (ex : "si je ne me dépêche pas, il va m'arriver des problèmes (donc : accélère !), ou, au contraire : "si je vais trop vite, il va m'arriver des problèmes (donc : ralentis !)" : c'est ce qui va déterminer ensuite la pathologie.

En fait le corps, dans un fort sursaut, fait tout pour aider son propriétaire Hihi : il se met au diapason de ses croyances Very Happy Exemple : "Faut carburer pour que tu échappes à un danger/mal être ?? Ok, je passe la cinquième...." (je simplifie et caricature, mais c'est pour rester dans la pédagogie).

Ce qui prouve bien que vraiment les maladies sont des tentatives d'auto-guérisons en fait...

Et qu'en plus, je pense que les maladies de la thyroïde sont particulièrement des maladies de sociétés modernes (société qui chahute énormément le rythme naturel biologique de l'être humain).
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 (p491546)
Posté le: 27. Avr 2018, 14:50
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Je rajoute encore un exemple pour étayer ma démonstration.

En préambule, cela peut se jouer sur de nombreuses années dans une vie ou bien survenir immédiatement après de gros traumatismes. Prenons deux exemples différents.

1) Imaginons une femme qui a eu une mère stressée (pour d'autres raisons : on peut remonter loin parfois dans l'arbre généalogique, ça se transmet de génération en génération quand ce n'est pas conscientisé).

Cette femme, donc passe toute son enfance, avec des injonctions du type "dépêche toi", "tu ne peux pas rester sans rien faire" et autres "ordres" invitant à courir après le temps, le temps étant proposé comme une donnée susceptible de créer un danger/ ou mal être, si on ne lui court pas après, en étant dans l'hyperactivité (et en culpabilisant quand on ne l'est pas).
L'individu (cette femme en l'occurrence) est ensuite programmé, conditionné, pour envisager toute sa vie sous cet angle. Elle va épouser, par exemple, un monsieur "spécial femme pressée" qui lui fera bien remarquer - comme sa mère MDR - qu'elle n'en fait jamais assez, et jamais assez rapidement...parce que sa croyance étant profondément ancrée, elle choisit inconsciemment un entourage qui lui permet de faire vivre sa croyance, qui la jusitifie. La vie entière est alors placée sous ce crédo.
Ou bien, elle fera tout un plat d'avoir 10 minutes de retard ou bien que qq d'autre ait 10 mns de retard, etc, etc.

Jusqu'au jour, où, à force que le même disque tourne en boucle, la thyroïde, se met elle-même au diapason de cette croyance : elle se met en mode surchauffe elle aussi, parce que, ce que le système biologique perçoit c'est "il faut accélérer ! C'est jamais assez vite !", donc la thyroïde va se mettre en hyper, ou bien fabriquer des nodules par exemple.

2) Autre exemple...c'est la guerre, je dois courir dans des bombardements, me cacher dans des caves, courir pour ne pas être tué, violé(e)....c'est un immense traumatisme qui survient dans ma vie, et la thyroïde, qui rapellons le encore suit la sauvegarde de l'individu (au même titre que d'autres organes d'ailleurs, mais différemment), est transportée, elle aussi dans ce climat...le message est : "Trouille immense...accélération doit être immédiate sinon je meurs"....et paf, Basedow ! Ce qui est une grande cohérence en un sens, puisqu'effectivement Basedow va permettre une accélération quasi non stop de l'organisme.

Le problème étant que dans tous les cas, ce qui crée la maladie dans son aspect mortifère, est que l'organe en question continuer à fonctionner ainsi, même quand tout danger est écarté, ou bien que la vie de la personne est devenue plus cool...et qu'alors, il met l'organisme en danger.

Pourquoi ? Parce qu'il faut d'abord déprogrammer ce qui a été programmé (ce qu'on appelle le travail psychologique), pour que l'organe se mette au diapason d'un nouvel équilibre.

Et que, heureusement, si jamais on n'y parvient pas, il y a toujours les médicaments (qui permettent à des gens de ne pas mourir, ce qui n'est pas rien !), mais les substituts thyroïdiens ne sont que des substituts, pas des médicaments en fait. Car le vrai médicament, dans ces cas de figure, il est là en fait.
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shannon
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 (p491550)
Posté le: 27. Avr 2018, 15:06
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"Parce qu'il faut d'abord déprogrammer ce qui a été programmé (ce qu'on appelle le travail psychologique), pour que l'organe se mette au diapason d'un nouvel équilibre".

pour déprogrammer faut conscientiser en effet

et en cas de trauma(s) l'EMDR,par un praticien confirmé

se reprendre soi-même par la main,éviter les injonctions,inclus ses propres injonctions contaminées par le passé ou un choc

mais c'est di-ffi-cile

et,mon truc de ralentir en cas de danger imminent ,c'est bizarre,c'est enfantin,c'est comme si faire semblant d'ignorer le danger,allait annuler ce danger!!ou alors,en finir + vite?? un réflexe de longtemps............. Rolling Eyes
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 (p491552)
Posté le: 27. Avr 2018, 15:27
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En psycho, on appelle ça un acte symbolique et ce n'est pas si bête du tout Smile.. Le "même pas peur !" incarné physiquement (démarche lente et tranquille que tu décris, par exemple) se propage à l'esprit aussi : corps et esprit sont si liés !

Ca peut même être une excellente idée... Smile (utilisé à foison par les sociétés dites "primitives" aussi) ---> https://livre.fnac.com/a8056840/Eli.....amp;ptid=pla-349573444465Lien qui quitte ce forum et ouvre une nouvelle fenêtre


Les actes symboliques permettent des "guérisons/ et ou/ améliorations" sans qu'il soit nécessaire d'aller forcément fouiller dans le passé. Ils s'adressent à cette partie de notre cerveau qui n'est pas accessible à la raison et la parole, justement ,et produit parfois des résultats spectaculaires ! Smile.
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 (p491563)
Posté le: 27. Avr 2018, 17:36
Merci. Ce message m'a été utile ! dit : shannon
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Je continue parce que c'est un sujet qui vaut vraiment le coup d'être abordé, mais avec beaucoup de nuances et de précautions oratoires , parce que, vous allez le constater, c'est non seulement très bousculant pour la société, mais c'est aussi à double tranchant, cela peut-être mal, comme bien utilisé (tout comme un médicament : tout est dans la dose). Il y a beaucoup de choses très bousculantes pour la société dont je suis au courant, j'essais d'être un "passeur", ou un "trait d'union", c'est à dire de transmettre, sans violenter, ou brusquer et surtout, en gardant toujours les pieds sur terre.

J'ai commencé à m'intéresser au langage du corps, il y a très longtemps, 20 ans au moins, parce que j'ai constaté, dans ma vie, dans celles des autres, aussi, des "coïncidences" vraiment plus que troublantes, en terme de maladies, et aussi de guérisons. Les choses se sont emboitées au fur et à mesure, et j'ai compris de mieux en mieux. Un peu comme des pièces de puzzle qui, au départ sont éparpillées et qui , au fur et à mesure, s'organisent dans un ensemble qui prend du sens.


J'ai approfondi, j'ai lu, j'ai testé sur moi-même.

Par contre je n'ai rien testé du tout quand on m'a annoncé le cancer de la thyroïde (carcinome papillaire de 7 mm) parce que j'ai pris peur devant le langage du médecin : je me suis laissé gagner par sa peur à lui (bref, on ne réécrit pas l'histoire). Mais pour d'autres choses, je l'ai testé (par exemple des exzémas que j'ai fait partir toute seule en travaillant sur la cause, et sans aucune pommade ou médicament).

Donc j'ai lu aussi et je me suis aperçu qu'il y a tout un courant qu'on nomme "le décodage biologique" qui a largement approfondi ce sujet des causes psychiques des maladies organiques et comment espérer éventuellement aller vers une guérison par ce biais. En, plus, je crois que je suis assez douée pour ça, je "sens" très facilement les choses symboliques, ce qu'il y a derrière les mots (maux...) etc...mais je suis nulle en maths , chacun son truc.

Le problème, c'est que ce courant s'est parfois trouvé en opposition avec la médecine officielle...chacun a défendu son Eglise, en se montrant parfois parfaitement fanatique (de part et d'autre). Il faut dire aussi que c'était hyper bousculant pour la médecine officielle (perte de pouvoir, perte de repères) et que l'autre côté s'est montré aussi parfois plein de morgue et d'orgueil.

Alors qu'en fait...c'est parfaitement complémentaire.... C'est à dire que retrouver la racine psychique est vraiment un outil qui peut se montrer extraordinaire, à condition d'être un accompagnement, un "plus". Pas un outil seul et unique, surtout et princpalement quand la vie de la personne est en danger.

Malheureusement certains détenteurs du décodage biologique (pas tous , heureusement) dont Claude Sabbah, se sont montrés parfois jusqu'au-boutistes et sans concession. Des personnes se sont mis à vouloir ne suivre qu'uniquement cette méthode et, si cela a réussi à certains, d'autres en sont mortes. Bien entendu, la médecine officielle,qui tremblait sur ses bases (bases de sachants, de pouvoir, d'argent, de repères etc), n'attendait que cela pour contrattaquer...Et ce courant s'est vu marginaliser par les instances officielles, alors qu'il a énormément à apporter. Enormément à apporter, à condition de raison garder (ce que j'appelle : avoir les pieds sur terre), c'est à dire de ne pas imposer ce seul moyen, quand il est visible que la santé de la personne se délite.

Car, en fait, si certains (bien plus qu'on ne le croit) peuvent ainsi guérir, d'autres n'y parviendront jamais par ce biais, et ce pour des tas de raisons possibles : une résistance psychique, une origine autre de la maladie etc...


C'est pour cela que je crois vraiment que mis ensemble, ces deux procédés (médecine officielle, décodage biologique) pourraient nous permettre vraiment de faire de grands pas en matière thérapeutique, mais séparés, ils sont comme atrophiés d'une moitié d'eux-même. C'est un divorce douloureux car il coûte cher à la santé des patients.
Inutile de dire, par contre, que ce type de méthode ne va pas dans le sens de l'accroissement de la marge bénéficiaire des laboratoires.

Voici donc un extrait ci-dessous, d'un témoignage de qq qui avait un problème de thyroïde et qui a travaillé avec le sulfureux Claude Sabbah (sulfureux, certes, mais qui a eu aussi de belles réussites ) :


Citation:
Nous sommes en 2002, je me sens lourd, faible, anormalement fatigué. Mon médecin me prescrit une scintigraphie de la thyroïde à la clinique du Parc Léopold à Bruxelles. Conclusion : petit goitre diffus. Remède conventionnel prescrit par le médecin : thyroxine 10 mg (5mg n’ayant pas eu d’effet suffisant). En février 2003, une nouvelle scintigraphie indique une situation stable. L’une ou l’autre prises de sang le confirment. En 2004, je découvre la Biologie Totale via une journée de résumé sur cette technique. Je suis emballé ! J’enchaîne avec le cursus complet de 16 jours. Lors d’une séance de cours, monsieur Claude Sabbah nous explique les « invariants ». Bien lui en prit car il commence par l’invariant lié à la thyroïde. Mes oreilles bouillonnent d’impatience ! L’invariant de la thyroïde est «le temps». Une énorme prise de conscience venait de m’exploser au visage. En tant que directeur du patrimoine immobilier d’une grande entreprise, je menais une vie infernale. Je ne prenais pas conscience de l’intense émotion qui me minait la vie : « le manque de temps ». J’adapte mon mode de vie, je quitte la société. Quelques mois plus tard, la prise de sans indique que la thyroïde est en ordre. Je ne prends plus de tyroxine. Alors que cette maladie est considérée comme incurable par la médecine conventionnelle, une dernière prise de sang en juin 2006 confirme le retour à la normale. Je suis en pleine forme. Je reperds les quelques 5 kilos pris pendant cette maladie appelée hypothyroïdie d’Ashimoto. Merci la Biologie Totale, merci Claude Sabbah !

C.R (Belgique)



Quelques explications complémentaires (et simplifiées), ici : https://thyroide.ooreka.fr/comprend.....odage-biologique-thyroideLien qui quitte ce forum et ouvre une nouvelle fenêtre

Et ici : http://www.letoucherducoeur.fr/2016.....ous-dit-la-mal-a-dit.htmlLien qui quitte ce forum et ouvre une nouvelle fenêtre

Et aussi ici (Hashimoto) : http://decodage.wixsite.com/decodag.....ro%C3%AFdite-de-HashimotoLien qui quitte ce forum et ouvre une nouvelle fenêtre


Et un très beau texte, ici (l'auteur du blog est beaucoup plus proche, dans sa définition du décodage biologique, de la définition que j'en ai) : http://biodecodage.com/textes/Lien qui quitte ce forum et ouvre une nouvelle fenêtre

Bonne soirée : https://scontent-cdg2-1.xx.fbcdn.ne.....dacdf0eb1&oe=5B98EFCDLien qui quitte ce forum et ouvre une nouvelle fenêtre
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 (p491631)
Posté le: 29. Avr 2018, 01:58
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et,sur ce chemin de traverse..........car les traditions "primitives" nous réapprennent notre ressenti d'Etre-au-monde,
comme,réaccorder l' instrument,l'organe,retrouver sa vibration initiale.

Dans la vision chamanique, on sait que toute dysharmonie est un signe de perte de lien avec une ressource, ou de l'oubli d'une partie de soi, de sa voie, l'exclusion d'un élément important... Par exemple une maladie ou situation bloquée peut être le signe d'une coupure avec notre âme ou une ressource, d'un talent non utilisé, d'un déséquilibre de l'environnement ou du collectif que nous exprimons au travers de ces symptômes.

Pour retrouver notre Nature profonde, il faut réapprendre à se relier à soi-même et à l'univers qui nous entoure, pour recevoir ses ressources et les enseignements de la Nature. Celle-ci montre naturellement comment être à la juste place dans le monde.
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 (p491643)
Posté le: 29. Avr 2018, 10:52
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A mon avis, ça se voit que je suis en vacances actuellement....je suis ba-var-de Very Happy (vous allez regretter le moment où je ne l'étais pas Very Happy ) .

Ah le chamanisme...cette vision du monde qui a pré-existé à l'arrivée des religions (souvent patriarcales) sur terre.

Citation:
on sait que toute dysharmonie est un signe de perte de lien avec une ressource, ou de l'oubli d'une partie de soi, de sa voie, l'exclusion d'un élément important...


Oui absolument d'accord, mais avec là aussi des nuances. Pour moi une maladie se trouve à la jonction de trois dimensions !

- Une dimension individuelle : histoire de vie de la personne (piste privilégiée par les psys qui sont des sortes de chamanes modernes), hygiène de vie personnelle (médecins classiques). Biologie pure aussi : exemple, vieillissement (et donc baisse de l'organique en général).

- Une dimension collective : l'environnement, la société dans laquelle s'inscrit la maladie. C'est une piste qui est rarement mise en avant quand elle peut faire vaciller une société sur ses bases ou quand elle demande une transformation trop importante de la société. Pourtant un individu, à moins de vivre sur une île déserte, s'inscrit toujours dans un collectif. Par exemple, pour reprendre la thyroïde et son invariant "temps", je ne peux m'empêcher de penser que si plus de femmes que d'homme sont atteints, c'est peut-être à cause des particularités des hormones féminines, mais pas que....car ce sont elles aussi qui sont les plus touchées par la journée "deux en un" (travail en journée, les enfants et la maison le soir), ou le complexe "maternel" qui consiste à penser qu'on est responsable du bien -être de la terre entière , au détriment souvent de son propre bien-être. Autres exemples, les maladies de Basedow dans les pays en guerre.
Cette dimension est néanmoins prise en compte par certains psys (qui invitent à un changement de vie) et certains médecins classiques.
Ansi des médecins classiques pourront donner l'alerte sur le degrès de pollution d'une société, degrès porteur de maladies, ou bien des psys d'asiles psychiatriques expliquent que nombre d'individus sont chez eux, non pas par hasard, mais parce qu'ils ont eu des parcours de vie très accidentés résultant des difficultés économiques de notre sociétés.
Ces praticiens, qu'ils soient psys, ou médecins organiques, doivent se battre contre des lobbies industriels ou des gouvernements quand ils véhiculent ces messages. En effet quelle industrie à intérêt à l'entendre, ou bien quel tenant d'une théorie ultralibérale a interêt à l'entendre ? Ils préfèrent entendre que tout est "de la faute" de l'individu.

- Une dimension de "plus grand que soi", que certains appellent "hasard", d'autres "destinée" ou encore "karma", "Dieu" , "grand Cosmos", "Manitou"...qu'importe le nom qu'on lui donne, mais disons une variable qui échappe à toute explication ou raisonnement classique.

J'ai accueilli l'arrivée de l'épigénétique avec un hyper soulagement...je savais, sentais cela depuis longtemps...depuis mon adolescence même...et je me sentais à peu près dans la position de Galilée obligé de vivre dans une société qui pense que la terre est plate, c'est à dire très seule...

J'hurlais intérieurement quand Sarkozy voulait faire dépister génétiquement les "enfants turbulents" (je résume grossièrement). Je dis Sarkozy, mais ce n'est même pas lié à une étiquette politique, un homme de gauche aurait pu en faire autant. C'est terrible quand nos dirigeants sont peu évolués en terme de conscience. terrible car comme ils ont le pouvoir, ils peuvent imposer à toute une population des théories archaîques et ultra matérialistes comme étant la vérité incarnée.

L'arrivée de l'explication "psy" a par contre aussi connu quelques dévoiements, quand elle s'est popularisée, elle a été simplifiée , caricaturée et cela a donné des excès ridicules et nocifs, du type, expliquer à qq qui est malade que c'est de sa faute ! Qu'il n'a pas "assez travaillé" sur lui ! De le culpabiliser ! Alors que justement une des voies de guérisons consiste en l'estime de soi-même

Le fait que la maladie puisse avoir une origine tridimensionnelle devrait au contraire apeller à beaucoup d'humilité, de délicatesse...


Et c'est ce que je souhaite à tous les thérapeutes, quelque soit leurs écoles ou leurs outils : ce respect devant la Vie et les chemins qu'elle prend à travers une personne.
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 (p491649)
Posté le: 29. Avr 2018, 13:41
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Un point que j'ai oublié ce matin.

C'est tout récent, je suis tombé par hasard sur une pub vidéo sur internet (peut-être déjà passée à la TV) pour un médicament "défatiguant" (d'une grande marque de laboratoire), genre "Guronsan". Et j'ai trouvé la pub tellement révélatrice de notre société...

La voici (je n'ai pas retrouvé l'url) :

On est dans un bureau du tertiaire, l'heure de la fin de journée, un homme, qui a l'air fatigué, dit à une femme (qui a l'air en forme) : "je ne sais pas comment tu fais pour être si en forme, alors que tu cumules le travail, les enfants, la maison ? Moi je suis claqué."

Et la femme lui répond d'un air moralisateur (et un brin culpabilisant), "mon pauvre vieux, tu devrais faire comme moi, je prends trucmuche (le nom du médicament) et je pète la forme, d'ailleurs je pars à pied (elle est en tenue de sport avec un sac à dos) en courant : j'en profite pour faire mon jogging pour aller chercher les enfants à l'école !

Je ne sais pas si vous entendez comme moi, les messages "subliminaux" qu'il y a derrière cette pub (et orchestré par le labo, qui en fait, ceci dit, ne fait que surfer sur les tendances de notre société aussi), les messages subliminaux sont les suivants :

- Je suis un être performant, jamais fatigué, en dépit de grosses journées. Je réussis tout : ma journée de travail, l'éducation des enfants et je suis une grande sportive en sus.

- Ce n'est pas "normal" d'être fatigué à cause de grosses journées : il faut prendre un médicament contre cela.

- Les femmes ont moins le droit que les hommes d'être fatiguées, même mieux : elles doivent montrer l'exemple !

C'est confondant car c'est le message dans lequel nous baignons à longueur d'années.


CQFD


Dans ce système ultra basé sur la compétition, la seule solidarité inter-être humains accordée, est celle de la consommation ("je file le nom de mon médicament à mon collègue")

Tout est nivellé vers cette injonction de performance. Il n'est plus question ni d'âge, ni de genre, ni de cycles, ni de saisons, ni de rythmes, ni d'environnement.

Ni de Terre tout court, à vrai dire. De la Nature, il n'a été gardé que le système de compétitivité/prédation. Or si la compétitivité/prédation existe dans la nature, elle n'en est qu'un des nombreux principes, pârmi plein d'autres. Une société uniquement compétitive et prédatrice s'auto-détruit à court ou long terme car l'homéostasie externe (la société) et interne (le corps individuel) finit par se briser.
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 (p491683)
Posté le: 30. Avr 2018, 07:35
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Un très beau texte d'Eric Dudoit, que j'ai trouvé sur sa page Facebook. Eric Dudoit est psychologue en hopital (je crois aussi médecin, mais info à vérifier). Il a travaillé aussi beaucoup avec les personnes en fin de vie.

Ce texte parle justement de ce dogmatisme, qui peut s'emparer tout autant d'un médecin classique, que d'un psy, ou d'un praticien en médecines douces :

Citation:
L’orateur

ÉRIC DUDOIT, PSYCHOLOGUE.·SAMEDI 24 MARS 2018

C’était un soir ou plutôt un soir sans vie… Un de ceux qui nous pousserait à regarder la télévision pour dormir sur notre vie…
L’orateur était séduisant, la cinquantaine, les cheveux poivre et sel, convainquant. Sa voix posée énonçait sa vérité. Un poil trop haut cependant, le son aigu et parfois dissonant de celle-ci criait en mon âme…
Il professait, il maniait le verbe haut : les bienfaits de la médecine douce, fustigeant médecins et soignants… les institutions de soins, les hôpitaux…
L’auditoire écoutait en silence… un silence d’église peut-être, une profession de Foi…
Je souriais, pourtant un peu gêné, car je commençais à entendre ma colère sourde et pleine monter en moi… Un jeune homme assis à mes côté écoutait lui aussi, son regard pourtant était fort, alors que ses yeux semblaient fermés. Il respirait doucement, tranquillement… Sa bouche dessinait un joli sourire taquin.
…. « Les Psys ne comprennent rien, tout comme l’industrie pharmaceutique dont ils sont les valets… ». L’homme marchait, gesticulait, suait : « C’est notre Soi qu’il faut guérir… pas besoin de… pas d’humanité dans ces lieux de mort que sont les hôpitaux… ». Je commençais vraiment à «bouillir», il y avait cependant, parfois de belles et vraies « choses» dans son discours, mais en moi un volcan se tenait près à entrer en éruption… J’étais en fait très triste et la colère venait juste masquer cela… Une main vint alors se poser sur ma cuisse… Le jeune homme me regardait en souriant… Comme il était beau avec ses grands yeux noirs et ses boucles brunes tombant sur ses épaules… « Ça va aller… », dit-il doucement. Etonné, je ne pouvais pas me retenir de le regarder, lui, dégageant une vraie fraîcheur dans cette salle surchauffée de mots… Il sentait bon le Jasmin, ou la rose….
- Oui, cela va aller… dis-je, fatigué.
- On dirait un prof de fac ? Non ? Ou un toubib pendant dans des colloques…
- C’est cela, répondis-je amusé…
- En fait ! Il est ce qu’il dénonce, il croit le dogme de sa tête depuis que son coeur a soufflé en lui un élan de vérité… il y a longtemps, maintenant... Comme Paul, le Saint...
- Quoi ?
- Je disais que cet homme vient de pétrifier la Vie, il croit, il croit et finalement il croasse… Ce jeune homme m’amusait, me procurait ravissement, il riait en me disant cela. Son pull, un peu grand pour lui, pendait sur un jeans délavé et troué…
- Et voilà ! Il nous fait le coup de la maladie unique (où tout est ramené au karma, la psychologie de l’âme…) et puis les psys ça sert à rien, hein ? Reprit-il entre deux rires… J’étais sous le charme, je le regardais simplement jouer avec les mots de « l’autre» sans pour autant que ceux-ci ne viennent faire sens pour lui, sans pour cela que son émotivité n’en soit emportée… Il ferma alors les yeux, il me sembla qu’un point rouge apparut sur son front. Il prit ma main en la sienne, me regarda intensément, sérieusement, profondément… Aimant…
- Allons petit frère, tu sais bien que cela est Lila ( sanskrit : līlā ; : लीला ; « jeu ») il joue au professeur… Toi aussi ! Non ?
- Mais je le suis, j’enseigne à l’université…
- Où est la différence, s’ il n’y a pas le feu doux du vivant, et l’eau de la paix...
Il se leva alors ! L’autre sur scène continuait, houspillant tous les soignants de ce monde qui travaillaient dans les hôpitaux. Debout, le jeune homme prit son châle orange qu’il mit sur son cou, me fit un clin d’oeil, posa sa main sur mon épaule… « C’est pas tant un discours, ni un diplôme acquis ou manquant qui fait l’Homme, c’est son coeur aimant qui le rend Humain… » J’étais assis, éberlué, amusé… attendri, sans colère, sans volcan… juste une mer calme dans la poitrine. Posant doucement sa main sur mon coeur, s’approchant de mon oreille, il murmura : « Laisse donc tous les combattant de ce monde gesticuler et vient, vient au creux de ton être me rejoindre en deçà de la Maya… Fais ce que tu as à faire, le reste ne t’appartient pas… Heureux de t’avoir revu mon frère…» Et il partit se faufilant entre les personnes assises, écoutant « religieusement » ou « scientifiquement », le dogme de l’autre sans Autre…sans la vie de l’Amour…

Un rêve... Pour un demain ...
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