Altéa Inscrit le: 01.06.04 Messages: 3107Carcinome papillaire... Pays Basque |
Message: (p27104)
Posté le: 01. Aoû 2005, 18:09
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Je me pose beaucoup de questions aujourd'hui... avez-vous régulièrement des contrôles concernant le diabète et les surrénales ?
Je lis ceci concernant le Levothyrox :
Précautions particuliéres
- En cas de diabète : étant donné que la thyroxine influence la résorption du glucose ainsi que la sécrétion d'insuline et la sensibilité à son égard, il convient de suivre de très près les patients diabétiques lors de l'instauration d'un traitement à la lévothyroxine.
- En cas d'insuffisance hypophysaire, l'administration de lévothyroxine peut démasquer et/ou aggraver une insuffisance surrénalienne. Il convient donc d'examiner d'abord l'état des surrénales, et, dans l'affirmative, d'administrer des gluco-corticoïdes (hydrocortisone).
- Chez les patients âgés, lorsqu'une insuffisance coronarienne est connue ou soupçonnée, ou encore chez les patients atteints d'hypothyroïdie de longue durée, il faut se souvenir qu'un traitement à la lévothyroxine implique toujours un risque de complications cardiaques sévères. C'est pourquoi, dans de tels cas, l'instauration du traitement doit se faire avec des précautions extrêmes. Le traitement doit débuter avec une dose très faible, comme 0,0125 mg de lévothyroxine, qui ne sera augmentée que très progressivement par paliers de 0,0125 mg. Il faut que le patient soit suivi de très près du point de vue clinique. Il est parfois utile, chez de tels patients à risques, d'administrer des ßlytiques, simultanément au traitement à la lévothyroxine.
- Lors de l'évaluation d'un traitement à la lévothyroxine, il faut toujours se souvenir que de nombreuses circonstances peuvent modifier la liaison aux protéines sanguines, donc aussi la concentration totale de T4 en circulation, sans modification de la fraction libre, biologiquement active (grossesse, administration d'œstrogènes, affection hépatique, syndrome néphrotique).
- Lors d'un traitement de suppression de longue durée à la lévothyroxine, en présence de goitre, une autonomie de la fonction de la glande thyroïde peut toujours apparaître. C'est pourquoi, lors de tels traitements, des évaluations régulières cliniques et biochimiques s'imposent, afin de pouvoir déceler précocement (augmentation progressive de FT4 et de T3) des phénomènes anormaux et de revoir éventuellement l'indication (voir rubrique Contre-indications).
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Interactions
Les médicaments tels que le clofibrate, la diphénylhydan-toïne et ses dérivés, l'héparine, le phénylbutazone, les salicylés et analogues, les thiocyanates et les dérivés de sulfonylurée peuvent repousser compétitivement la T4 de la protéine liante (TBG) ce qui a pour résultat une augmentation de la fraction libre de la T4.
Les oestrogènes et les contraceptifs oraux augmentent la concentration de TBG, ce qui provoque une augmentation de la fraction liée et un abaissement de la concentration de T4 libre. Les doses élevées de corticoïdes et de certains antibiotiques ont un effet opposé. Ces effets sont cependant compensés par un mécanisme de rétroaction qui permet à la concentration de T4 libre de revenir à des valeurs normales. La T4 totale augmentera donc respectivement en cas d'augmentation de TBG et elle diminuera dans le cas contraire.
Surdosage
L'administration de doses trop elevees peut provoquer les symptômes suivants : palpitations cardiaques, arythmies cardiaques (notamment fibrillations auriculaires), angor, insomnies, nervosité, transpiration profuse, tremblements, diarrhée, amaigrissement, hallucinations auditives ou visuelles et éventuellement aussi de réels états psychotiques. Chez les patients à risques (voir rubrique Précautions particulières) on peut observer de sévères complications cardiaques avec évolution mortelle. En cas d'intoxication sévère, l'hospitalisation est en général indiquée avec une surveillance cardiaque rigoureuse chez les patients à risques. En cas d'ingestion massive (accidentelle ou criminelle) l'hospitalisation est la règle.
(Bah, je n'avais pas pensé au meurtre au levothyrox ! ) |
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caranell Inscrit le: 03.05.05 Messages: 9574Hypothyroïdie Limoges 50+ |
Message: (p27115)
Posté le: 01. Aoû 2005, 18:48
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Bonjour Altéa,
Un bon endo, la mienne par exemple, ne prescrira po lévo avant d'avoir vérifié la glycémie (diabète) et les surrénales.
De plus un bon endo et un bon gynéco (le mien) voir un bon généraliste (la mienne) feront contrôler cholestérol et glycémie environ un fois l'an...
Concernant la prise de contraceptif mon endo a remarqué ke nous ne sommes po toutes logées à la même enseigne... Moi si j'arrête ou je change de pilule je vais vite me retrouver aussi mal k'en hypo
Pour le meurtre au lévo j'y avais pensé ...
Petite histoire drôle : mon endo bosse avec une amie à moi ki est gynéco. Un jour elles ont reçu l'appel d'une dame ki venait de tenter le suicide en avalant toute la plaquette de pilule... Déjà mdrrrr elles ontfailli chure de leur chaise kan la dame a demandé si elle devait reprendre sa pilule dès le lendemain comme d'hab!!!!
De là nous est né l'idée du meurtre au lévo!!!!
_________________ Pour vivre en paix avec son corps il faut le comprendre...
La vie est courte mais belle alors CARPE DIEM
Mon témoignage
Lévothyrox 125 + Cynomel 12.5 |
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pantere Inscrit le: 23.04.05 Messages: 2 |
Message: (p27486)
Posté le: 04. Aoû 2005, 21:41
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bonsoir Altéa, j'ai lu ton message concernant le lévothyrox, j'aimerais savoir si tu as toujours ta thyroide et si tu es bien dosé (e) en lévo, j'ai été opérée d'un cancer il y a 5 ans avec 30 séances de radiothérapie, l'on m'a changé les doses de lévo plusieurs fois, mais n'arrive pas à être bien, suis toujours fatiguée, douleurs musculaires, palpitations, insomnie....Si tu veux me répondre je suis sous le pseudo PANTERE |
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